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La plaine sur laquelle s’ouvre le village fait partie intégrante de la vie des Caillois depuis toujours. L’économie étant essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage de chevaux jusqu’à l’après guerre. La plaine de Caille est de forme conique, inclinée d’est en ouest, et longue d’environ cinq mille mètres jusqu’au village d’Andon. Cette plaine agricole est un « poljé », c’est à dire un bassin d’effondrement de l’ère tertiaire, typique en relief karstique. Les eaux s’échappent par une faille naturelle appelée l’embut. Par un réseau souterrain, elles ressortent dans la Siagne. Jusqu’au début du siècle, la partie basse de celle-ci ressemblait à un marécage. En 1877, une terrible épidémie de fièvre typhoïde emporta sur Caille, entre le 9 août et le 17 octobre, six jeunes cultivatrices et cultivateurs âgés de 24 à 35 ans. Ce n’est qu’à partir de 1903, suite à un rapport adressé à l’inspecteur d’hygiène départemental que le projet d’assainissement du « marais de Caille » a vu le jour.